Ma Thèse en Jeu Vidéo : Top Départ

Publié par Genopolys Montpellier, le 24 mars 2018   2.5k

Ils sont 5 doctorant.e.s dans le domaine de la biologie/santé et 25 étudiant.e.s de l’école montpelliéraine ArtFX à se lancer dans le défi de vulgariser un sujet de thèse en imaginant un jeu vidéo ! 

Ce challenge édifiant que l’on nomme aussi Game Jam est un hackathon avec pour thème principal les jeux vidéo. Les participant.es n'auront que 48h pour relever ce défi ! Le public sera invité à découvrir les résultats lors d’une soirée spéciale le 6 avril prochain !

En 2018, 12 doctorant.e.s ont bénéficié d’un soutien financier de l’ED CBS2 (l'Ecole Doctorale Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé) leur permettant de suivre la formation « Ma thèse en jeux Vidéo » (formation assurée par le CEMEA Occitanie). Cinq d’entre eux ont été sélectionnés par un jury (ED CBS2, Genopolys, Ecole ArtFX, Labex EpiGenMed) pour participer à la première édition de la Game Jam.

C'est Genopolys, porteur du projet « Ma Thèse en Jeu Vidéo », qui a cherché à allier la formation à la médiation des doctorants en Biologie Santé, l’utilisation du jeu vidéo comme forme de médiation scientifique en association avec des experts du domaine, ce qui permettra de cibler un public jeune.

Présentation des doctorant.e.s 

William Bakhache est doctorant à l’Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier. Il travaille sur le virus Chikungunya. 

Michalitsa Diakatou est doctorante à l’Institut des Neurosciences de Montpellier. Son travail de thèse porte sur la recherche d’un traitement contre une maladie génétique touchant à la vue avec la fameuse technique CRISPR CAS 9. 

Claire Dupont est doctorante à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier. Elle tente de comprendre comment des mètres d’ADN doivent tenir dans un minuscule volume comme le noyau de la cellule.


Eliot Geraud est doctorant à l’Institut de Génétique Humaine. Il travaille sur le Tetrahymena thermophila, un organisme étonnant et unicellulaire à 7 sexes différents.


Hugo Payan est doctorant à l’Institut de Génomique Fonctionnelle. Il travaille sur un traitement contre la maladie d’Alzheimer impliquant les récepteurs de l'hormone du bonheur : la sérotonine.


Top départ …

 Vendredi 23 mars, 18h, le gong retentit ! C’est parti pour la première édition de « Ma Thèse en Jeu Vidéo ». Les 25 étudiant.e.s de l’école ArtFX et les 5 doctorant.e.s investissent petit à petit les lieux !

Ordinateurs, écrans et tablettes en tout genre côtoient harmonieusement coussins, bonbons et sacs de couchage ! Tout ceci est bien entendu plus que nécessaire pour garantir de bonnes conditions à ce marathon.

L’excitation imprègne le lieu, un des doctorants arrive en fanfare, les t-shirt de l’évènement permettent de garantir la cohésion de groupe. D’ailleurs, chaque groupe se donne rapidement un nom : Cas-6, Team Sex’Hymena, Team Jojo, etc.

Les étudiant.e.s de l’ArtFX semblent exaltés ! C’est qu’ils n’en sont pas à leur première expérience. En effet, l’école les incite à participer à ce genre de challenge pour s’entraîner en condition réelle.


L'écriture des scénarios

Après avoir visité leurs quartiers généraux, c’est dans les salles d’expérimentation que la plupart des équipes s’installent. Les doctorant.e.s avaient déjà pour la plupart rencontré leur équipe d’étudiant.e.s.


La plupart des doctorant.e.s avaient déjà imaginés quelques idées mais les brainstorming avec les étudiant.e.s permettent véritablement d'amorcer les scénarios. Il y a des choix à faire ! En effet, il est tout à fait impossible de résumer un travail de thèse dans son intégralité dans un jeu vidéo. Les groupes s’attachent donc à choisir un angle précis.

Des coachs en médiation 

Pour ne pas occulter la vulgarisation des sujets de thèse, une équipe de choc en médiation scientifique assiste les équipes de la Game Jam. En les épaulant mais aussi en leur permettant de se questionner et de prendre du recul face aux scénarios imaginés, ces professionnels restent à l'écoute de chaque équipes. N'oublions pas que ces jeux sont destinés à des cibles de public que les groupes ont préalablement identifié. 


Le début des designs

La dimension graphique du jeu vidéo est prépondérante. Les groupes doivent donc imaginer un univers, ainsi que les personnages qui permettront de scénariser le jeu. En cette fin de première soirée, les game-artistes commencent à développer les premiers designs e cinématiques d'introduction de jeu. En voici quelques échantillons :

 Un alchimiste qui ajoute les protéines à la cellule. C'est le personnage du jeu vidéo de Claire Dupont

 Des protéines personnifiées

Dans le prochain article, nous laisseront la parole aux participants ainsi qu’aux organisateurs de « Ma Thèse en Jeu Vidéo ».

Un projet porté par Genopolys, en association avec le Labex Epigenmed, le CNRS, l'INSERM, Science Animation, et bien entendu les doctorants de l’école doctorale CBS2 et les étudiants d'ArtFX.