Ateliers

Découvertes des techniques de criminalistique

Ateliers de criminalistique

Analyse d’une trace biologique sur une scène de crime

Effectif maximum : 18
Durée de l’action : 1h30
Lycée Philippe Lamour à Nîmes

Dans le cadre de notre mission en information et en culture scientifique du programme AGESIAR en collaboration avec L'Université de Nîmes, nous proposons de présenter les techniques utilisées en criminalistique au service de la justice. La police technique et scientifique reste incontournable et regroupe des secteurs scientifiques pluridisciplinaires très variés. Dans le cas des activités proposées, nous illustrons des technologies très complexes au moyen d’ateliers adaptés aux scolaires.

Stéphane Sauvagère de L'Ecole de l'ADN anime les ateliers
Christian Siatka, Professeur à l'université de Nîmes, explique la criminalistique

Contenu de l’action :
Dans le cadre d’une procédure judiciaire, l’analyse de la scène de crime avec un relevé des traces biologiques présente un enjeu majeur pour orienter au plus vite les investigations. C’est la cohésion de toutes ces actions qui permet de résoudre plus de 50 % des affaires de police dans les 76 heures.
Pour illustrer ce type de procédure méthodologique, l’école de l’ADN propose des ateliers de criminalistique qui illustrent l’expertise génétique.

Criminalistique : Analyse d’une trace biologique sur une scène de crime
Les tests ADN font partie des méthodes de biologie moléculaire couramment employées notamment en criminalistique, ils restent incontournables. Cette technique permet de révéler des variations génétiques, ce sont de courtes séquences d’ADN qui diffèrent selon les individus,

Sur la scène de crime, les éléments biologiques prélevés feront l’objet d’un test ADN, les résultats seront directement comparés à des individus suspects ou potentiellement présents sur la scène de crime au moment des faits.

Les stagiaires analysent des échantillons d’ADN inconnus et les comparent à un ADN de référence, identifié comme celui d’un mis en cause impliquée dans une affaire criminelle. La méthode d’analyse repose sur la technique de fingerprint développée en 1980 par Sir Alec Jeffrey. Des enzymes de restrictions sont employées afin de caractériser les échantillons d’ADN et identifier celui qui correspond à l’ADN de référence après analyse des échantillons par électrophorèse en gel d’agarose. L’atelier peut encore être présenté comme un test de filiation dans le cadre de procédures de justice.

Cet atelier, conformément aux dispositions d’hygiène et sécurité de l’éducation nationale, respecte toutes les préconisations d’usage concernant l’utilisation de réactifs chimiques et biochimiques.