Danièle Daviaud, ingénieure d’études au Centre de Physiopathologie Toulouse Purpan

Publié par Echosciences Occitanie, le 15 mai 2018   1.4k

Portrait réalisé par l'Inserm dans le cadre de la rubrique « Je me souviens ».  Elle est dédiée aux témoignages de celles et ceux qui font vivre l'Inserm au quotidien et qui en ont accompagné les évolutions. Chercheurs ou personnels administratifs, tous se souviennent avec émotion de leur parcours au sein de cet institut. 

Danièle Daviaud est ingénieure d’études. Elle a débuté sa carrière à Strasbourg à l’Unité 61 où elle a été recrutée en tant que technicienne, fonction qu’elle y a exercée durant 10 ans.  Ce laboratoire s’intéressait particulièrement à la physiopathologie digestive.  Puis à sa demande,  elle a obtenu sa mutation à Toulouse au sein de l’Unité 317 nouvellement créée et dirigée par Max Lafontan. Là, elle y découvre notamment la pharmacologie et la physiologie du tissu adipeux : « ce furent les plus belles années de ma carrière ». À la création de l’I2MC, elle y découvre notamment la pharmacologie et la physiologie du tissu adipeux : « ce furent les plus belles années de ma carrière ». À la création de l’I2MC, elle change de champ d’activité et  s’intéresse à l’imagerie cellulaire.

À ce moment-là, j’ai découvert le monde de la recherche et ce fut pour moi une véritable révélation, même un coup de cœur !  C’est la recherche qui m’a choisie » lance-t-elle à propos de son entrée dans le monde scientifique. Son métier la passionne et elle se voit l’exercer encore longtemps. « À l’Inserm, on ne s’ennuie jamais. Chaque jour apporte son lot de surprises, parce que le domaine des sciences du vivant le permet, c’est un domaine en évolution permanente». Au-delà de la recherche médicale, elle pointe l’adaptabilité constante à laquelle oblige le métier d’ITA. « C’est un apprentissage quasi quotidien. Chaque changement de poste fait que l’on repart de zéro, et c’est ce qui fait le piment de ce métier ».

Depuis toutes ces années, elle reste attachée à son métier et souhaiterait qu’il soit plus médiatisé. « La vulgarisation scientifique est importante, car le grand public ne connaît pas forcément l’Inserm », glisse-t-elle à propos de l’Institut. « C’est important que le grand public nous connaisse, parce que c’est un bel institut, qu’il faut défendre !  Cela commence aussi par devoir défendre  les budgets des laboratoires et des recrutements de personnels  afin de pérenniser des savoir-faire et de permettre à tout un chacun d’évoluer favorablement dans sa carrière ». Avec autant d’enthousiasme, nul doute que cette mission soit couronnée de succès.

(Image : ©CPTP )

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