La soi disante particule de Dieu et les hommes ici bas. La découverte du Boson de Higgs comme miroir des relations entre science et société

Publié par Vincent Dubost, le 4 décembre 2019   1.3k


Résumé 

Nous étudions ici comment l'attribution du prix Nobel de Physique 2013 à Peter Higgs et Francois Eglert pour la découverte expérimentale du boson de Higgs au CERN est relaté dans la presse non-scientifique grand public, payante et gratuite. Notre analyse montre que le récit de cette découverte est emprunte d'une certaine religiosité, par exemple par le surnom de particule de Dieu, religiosité que l'on va surtout retrouver dans deux quotidiens "opposés" : Le Monde et Direct Matin. La comparaison des récits et des analyses dans Le Figaro et Libération de ce fait scientifique fait ressortir les clivages politiques existant entre ces deux journaux. L'hebdomadaire Marianne oscille à travers les clivages politiques et met l'accent sur le récit. Ce texte se conclut en suggérant une comparaison entre les succès scientifiques et les succès sportifs et pointe une incommunicabilité dans le grand public du véritable travail de création scientifique.

Mots-clés : Boson de Higgs, Prix Nobel, Relations Science-Société, Presse grand public, Sociologie.


Les relations entre le grand public et le monde scientifique sont complexes et ambiguës, pour ne pas parler d'une intrication (2) de fascination et de répulsion, d'amour et de haine. Les stéréotypes sont nombreux : du courageux chercheur un peu éthéré travaillant pour le bien commun de l'humanité à l'affreux Docteur Folamour et ses armes de destruction massives ! Résultat de près de deux siècles d'une histoire intriquée et contrastée. La vulgarisation scientifique, représentée par exemple par les revues, tente d'aller au-delà des stéréotypes et autres images d'Épinal qui collent au savant. Elle y parvient plus ou moins bien mais elle s'adresse déjà à un public cultivé, diplômé, curieux, une toute petite fraction de la population. Mais qu'en est-il du reste de la population, l'immense majorité ? Ce n'est pas le fait scientifique qui va nous intéresser ici, le mécanisme physique, en l'occurrence le boson de Higgs : il se trouve déjà mentionné dans de remarquables ouvrages (3) (4). Ce n'est pas non plus sa vulgarisation avancée, c'est-à-dire comment passer des ouvrages à BAC + 6 où il est expliqué à sa version dans la presse de vulgarisation. Ce dont nous allons parler ici, chose permise avec le recul temporel d'un événement qui date d'il y a presque 4 ans, c'est comment la presse non-scientifique, payante et gratuite, va parler de cette découverte à l'homme de la rue. Science et Société forment déjà un couple agité, mais le ménage à trois Science-Société-Presse est encore plus tumultueux ! Et aucun prix Nobel depuis a révélé avec autant d'intensité les aspects que nous allons développer. En effet, chaque journal possède le lectorat qui lui est propre, et le choix de la part du lecteur d'un titre relève d'un acte d'affirmation sociale, ou d'appartenance à un groupe social. La presse est donc le miroir de son lectorat. Après un très bref rappel des contributions historiques à la fois individuelles et collectives, nous allons faire émerger deux axes forts. Tout d'abord, cette découverte est emprunte d'une certaine religiosité. Par la suite, le récit des faits met l'accent sur les clivages politiques.


Commençons alors par évoquer très succinctement le développement, et même la préhistoire de ce boson qui a fait que Le prix Nobel de Physique 2013 a été décerné, chacun pour moitié François Englert et Peter W Higgs, pour "la découverte théorique d'un mécanisme qui contribue à notre compréhension de l'origine de la masse des particules subatomiques, et qui fut récemment confirmé par la découverte de la particule prédite au CERN". Il n'est pas né ce jour-là, sorti ex nihilo du CERN, c'est-à-dire de sa découverte expérimentale. Sa préhistoire remonte à l'étude d'un tout autre champ que la physique des particules, la matière condensée, lorsque Walter Meissner va découvrir dans les années 30 que le champ magnétique dans un supraconducteur s'écrante sur une longueur finie. Du fait de son couplage avec le condensat supraconducteur, s'ouvre un gap d'énergie, ou, en d'autres termes, ce champ électromagnétique devient massif. Ce phénomène sera expliqué par le physicien de la matière condensée Philip Anderson (5). Peter Higgs va appliquer ce concept à la physique des particules, tout en citant Anderson, dans un article de 1964 (6). Brout et Hegbert développent des idées similaires à Higgs de manière indépendante au même moment. Remarquons que dans les livres de matière condensée, le boson de Higgs est appelé 'Mécanisme d'Anderson-Higgs' et que dans les livres de théorie des champs ou de physique des particules, il est appelé "Boson de Brout Egbert Higgs" ! Jusqu'ici sur le papier et dans l'esprit de quelques brillants théoriciens. 


Cette (pré)histoire appelle a deux remarques. Si de toute évidence, dans l'immense anneau de 27 kilomètres de diamètre au CERN, la découverte fut un fait collectif, l'élaboration et la maturation du concept furent le fruit de quelques individus. Ce concept illustre de manière flagrante l'intrication entre les aspects individuels et collectifs de la création scientifique. La transposition particulièrement fructueuse d'un concept à un autre fait d'ailleurs résonner les mots de Roger Caillois, sociologue mais fin connaisseur des sciences, qui écrit dans Cases d'un échiquier un Plaidoyer pour les sciences diagonales qui se conclut ainsi : "Dans l'investigation rigoureuse, le génie consiste presque toujours à emprunter ailleurs une méthode éprouvée ou une hypothèse fertile, et à les appliquer la où personne encore n'avait imaginé qu'elle pouvait l'être".


Partout ou presque dans la presse grand public, le surnom que l'on a donné à ce boson de 'Particule de Dieu'. 'Dieu' : un terme très fort ! Il a fallu pour le détecter des milliards d'euros dépensés, et il n'a aucune application industrielle ou dans la vie courante ! Pourquoi ce boson fascine-t-il tant donc au point d'entrer dans la religiosité ? Surtout que la presse qui va en parler comme 'divinité' n'en fournit qu'une explication approximative. L'explication de Higgs, la plus simple, requiert un niveau BAC +6 ! Savoir que certains savent, c'est déjà savoir, même si l'on ne sait pas. Le mot suffit. On retrouve là une tendance en sciences, pas seulement dans la presse grand public, au réductionnisme, à la quête d'une soit disante Théorie du Tout qui pourrait tout expliquer à partir de quelques lois simples. Le Modèle Standard des Particules dans lequel le boson de Higgs vient de trouver sa place, a actuellement la saveur d'une telle théorie du tout. La métaphysique et la religion débordent alors largement sur la découverte scientifique. Face à des religions trouvant leur limites pour répondre aux grandes questions métaphysiques telles que "D'où venons nous ?" ou encore "Pourquoi la matière plutôt que rien ?", la découverte scientifique de ce qui était une pièce manquante dans une théorie du tout encore provisoire acquiert alors cette dimension quasi-religieuse ! Du coup, fugace, hors de prix, incompréhensible au commun des mortels, ce boson se retrouve divinisé et vient combler le vide métaphysique. Ainsi, il a fait couler plus d'encre que des prix Nobel ayant eu des applications pratiques et quotidiennes, telles que la magnétorésistance géante pour les disques durs ou les diodes électroluminescentes bleues !


Concernant cette religiosité, c'est presque paradoxalement aux deux extrêmes du spectre de la presse que nous allons la trouver, entre le réputé quotidien payant "Le Monde" et le journal gratuit "Direct Matin" ! Considérons tout d'abord l'annonce de la découverte en juillet 2012 : Le Monde, dans son édition du 5 Juillet 2012, y consacre sa une "Science : la matière dévoilée" "Le boson de Higgs, particule manquante pour expliquer l'Univers, vient d'être découvert. Les physiciens du CERN de Genève ont prouvé son existence à 99.9999 %". Avec une photographie des entrailles d'un détecteur du CERN, une composition classique, où les lignes fuyantes convergent, qui ne serait pas sans rappeler celles de L'étoile Noire de La guerre des étoiles, donc une iconographie de celle d'une technologie "hors-humain". La légende commence, toujours en première page par "C'est dans cette cathédrale souterraine de béton et d'acier, le LHC (Large Hadron Collider), situé près de Genève, que les physiciens ont trouvé leur graal, la seule particule élémentaire à n'avoir jamais été observée, celle qui valide la théorie scientifique sur la constitution de la matière, celle que les savants cherchent depuis 1964 : le boson de Higgs". Il faut remarquer que, même dans un journal globalement politiquement neutre tel que Le Monde, la religiosité et le divin sont présents, à travers l'emploi des mots très forts de "cathédrale" et de "graal". Amusant de constater que la réforme fiscale est alors un petit encadré, et notre découverte du boson a l'honneur des pages 2 et 3. Dans ces pages, outre une photographie de nos deux futurs Nobel, l'essentiel du texte est essentiellement dédié à relater le récit de la découverte : les dates, les heures, les personnages, le nombre de particules collisionnées... Quant à la physique : un puzzle, résumé pictural du Modèle Standard intitulé "L'Univers dans un tableau", auquel notre boson est la dernière pièce qui vient se brancher dans celui déjà constitué... Ainsi, dès l'annonce de la découverte et dès sa une, ce quotidien de référence, n'a pas échappé aux archétypes de la transcendance divine et du réductionnisme, illustration de leur ancrage inconscient !


Passons maintenant à la presse gratuite : attrapée au vol, vite lue dans un tramway ou un métro, vite jetée, et pourtant c'est elle qui réalise les plus forts tirages ! La présentation de la science qu'elle fait au lecteur, par le nombre de lecteurs touchés, mérite que l'on s'attarde à ce média et son contenu !
Dans Direct Matin, ce sont les Frères Bogdanov, maintenant chroniqueurs scientifiques dudit titre, qui vont nous expliquer le boson. Remarquons qu'ils ont sans doute plus contribué à l'audiovisuel par Temps X qu'à la physique (7) avec des ouvrages de vulgarisation aux titres révélateurs tels que "Le visage de Dieu", "La pensée de Dieu", "La fin du hasard"... Et donc chez lesquels il n'est pas difficile de détecter une croyance en l'"intelligent design", un avatar du créationnisme. Cet article est structuré comme une interview. Il commence par : "Qu'est ce que le boson de Higgs ? Grichka Bogdanov : D'abord c'est un boson. Il y a dans l'Univers deux familles de particules. La première, ce sont les particules de matière, par exemple la chaise sur laquelle je suis assis, ce sont les fermions. Puis la seconde famille : ce sont les bosons. Par exemple la force électromagnétique est portée par un boson que l'on appelle le photon, qui partage son nom avec l'appareil photographique. Mais le boson de Higgs fait plus que tout cela : c'est le plus important de tous les bosons". S'ensuit l'explication en reprenant l'image, que l'on a trouvé peu ou prou dans toutes les tentatives de vulgarisation d'un champ avec une certaine "viscosité". Reconnaissons qu'ils ont mentionné le fait qu'il existait deux familles de particules : les bosons et les fermions. Le lecteur de cette presse aura peut être eu le sentiment d'apprendre quelque chose. Mais cela suffit ! Point de cours de Mécanique Quantique pour expliquer ne serait ce que les notions comme les propriétés de symétrie ou d'antisymétrie de la fonction d'onde selon que l'on ait affaire respectivement à un boson ou un fermion, et les conséquences sur les statistiques ou le Principe d'Exclusion de Pauli. Le mot suffit à donner l'illusion de la connaissance ! Rien d'étonnant à une presse gratuite, rapide, consommable, avec des personnalités fortement médiatiques.


Comparons maintenant le récit de deux autres quotidiens payants, opposés sur l'échiquier politique : Le Figaro et Libération. Attendons maintenant l'attribution du prix à nos deux lauréats, et comparons Le Figaro, daté du 9 octobre et Libération daté du même jour. Le Figaro annonce : "Prix Nobel : les pères du boson de Higgs récompensés", tandis que Libération titre "Boson de Higgs : le jury du Nobel oublie le jeu collectif ". Cette divergence de point de vue est peu étonnante en soi, Le Figaro étant classé "à droite" et "conservateur" contre Libération classé "à gauche". Première image dans le miroir que nous tend notre "divin" boson, il nous révèle à travers son traitement les clivages politiques des "hommes ici bas" ! Ainsi, Le Figaro, sur une demi-page, passe assez vite sur la découverte du CERN :I "l est vrai que le comité Nobel a choisi de récompenser deux théoriciens, mais le communiqué a bien précisé que c'était grâce à la confirmation de l'existence du boson de Higgs faite par les deux expériences CMS et Atlas au CERN se réjouit Yves Sirois, chercheur CNRS à Palaiseau et membre de l'expérience CMS. Je pense que c'était finalement la décision la plus sage, au vu des contraintes historiques du prix Nobel, qui ne sont pas du tout adaptées pour récompenser des travaux faits par des collaborations de plusieurs milliers de personnes, comme c'est désormais le cas en physique moderne"... La France contribue à hauteur de 15 % au budget général du CERN, ce qui en fait l'un des plus grands contributeurs. Le Figaro reconnait implicitement l'importance de l'aspect collectif du travail au CERN, mais a vite fait d'y trouver une justification de la "décision la plus sage" du comité Nobel. Au contraire, c'est ce sur quoi Libération insiste, et l'on trouve : "Ce collectif fonctionne en outre, raconte Michel Spiro, ex-président du conseil du CERN "comme un antidote à l'idéologie dominante dans la science, mais également dans la mondialisation économique générale [...] On dispose avec le CERN d'un modèle sociétal stratégique collaboratif, à long terme et ouvert, en opposition à la mondialisation dominante dont le modèle est basé sur la compétitivité, le court terme, les brevets et l'individualisme". Pour conclure par "Le jury du Nobel, prisonnier d'une vision dépassée de la science où les individus sont tout et le collectif rien, a donc négligé également l'occasion d'expliquer aux citoyens et aux gouvernements le soin et les financements qu'il faut accorder à ces collectivités, seule à même de s'attaquer à certains des plus difficiles défis contemporains de la physique, de la climatologie ou de la biologie au coeur d'enjeux sociétaux cruciaux".

Enfin, Marianne, dans son numéro 861 daté du 19 au 25 octobre 2013, titre en couverture "Polar scientifique, L'incroyable quête de la particule de Dieu". À nouveau la divinisation de notre boson. Le texte est plus anecdotique qu'orienté vers expliquer la physique, mais il avait bien été annoncé dès la couverture comme "polar scientifique". Marianne, journal traditionnellement classé "au centre" de l'échiquier politique mais avec de fortes tendance à l'oscillation, mentionne en gros caractères au centre de son article "En ne récompensant que les "concepteurs" du boson de Higgs, le comité Nobel a ignoré les deux armées de physiciens qui ont parfois consacré leur carrière à prouver son existence". Injustice ? Il n'empêche, et en gras : "Leur compétition pour débusquer l'étrange particule est un véritable polar scientifique". Positionnement "centriste" "Oui ! Mais" ! Avec une épaisse tendance au sensationnalisme que l'on retrouve parfois dans Marianne, qui oscille donc entre nos deux camps bien tranchés que sont Le Figaro et Libération. Mais fait criant ici, personne ne mentionne la préhistoire du boson de Higgs dans la matière condensée telle que nous l'avons évoquée ! Cette presse reste bloquée au présent de la découverte, comme si son importance avait arrêté le temps ! Des années 1930 à 1960 avec une gestation individuelle à la découverte expérimentale collective de 2013 et le prix Nobel qui a suivi, le choix du comité Nobel a du être difficile ! Qu'aurait dû faire le comité Nobel ? Aurait-il dû diviser en trois ce prix, et, en plus des deux lauréats proclamés, en conférer le dernier tiers au CERN ? Mais à qui au CERN ? Considérer le CERN comme une personne morale ? L'attribuer à une personnalité du CERN ? Mais l'article de la découverte expérimentale de notre cher boson cosigné par près de 6000 personnes ! Les prix Nobel sont des récompenses, à l'instar des récompenses sportives. Il n'est pas inintéressant de rapprocher les deux. 


Prenons la récente victoire de l'équipe de France à la Coupe du Monde de Football 2018. Elle a vu une complémentarité entre l'individuel et le collectif, avec à la fois des individualités fortes et des joueurs brillants sur le terrain, un exemplaire esprit d'équipe, un entraîneur charismatique ayant su insuffler ce sens du collectif... Toutes ces personnes ont reçu la médaille et soulevé le trophée à la fin du match. Mais c'est sans compter tout le reste du stade au service de cette équipe, resté dans l'ombre, sans qui la victoire n'aurait sans doute pas été possible ! Mais si l'on voulait, pour faire écho au message de Libération sur l'individualisme des Nobel, on pourrait alors suggérer que le comité Nobel aurait attribué le prix seulement à l'entraîneur ou aux buteurs de la finale ! Mais après tout, sciences et sports collectifs sont deux activités sociales. Dans une coupe du Monde, il y a des buts, des passes décisives, des tirs ratés, des arrêts du gardien réussis ou ratés, des transversales, des fautes plus ou moins sanctionnées, parfois des erreurs d'arbitrage, des coups de chance, ou de malchance aux tirs au buts, tout ceci aux yeux du public. Qui ensuite se délectera de pronostics, de vidéos de séances d'entraînement ou de vestiaires. Tout le processus de création scientifique est semblable à une compétition sportive, avec cette complémentarité / tension / intrication entre des individualités fortes et des collectifs puissants, des moments propices à une avancée avec l'apparition de nouvelles techniques, des allers-retours entre expérience et théorie, du travail de l'ombre, parfois de fausses bonnes idées, ou de bonnes fausses idées, des intuitions fulgurantes, des coups de chance, parfois beaucoup de déchet ou d'inutile, parfois même de la fraude, souvent des erreurs. Il est multiforme et vivant. Bien évidemment le milieu scientifique et le comité Nobel est pleinement conscient de la nature du travail scientifique. Peu après les prix sont publiées les conférences Nobel où les lauréats justement donnent à voir cette science en train de se faire ! Mais en trouve-t-on trace dans la presse grand public, de ces cheminements parfois plus importants que les buts ? Fait très regrettable ! En ne gardant ainsi que les récompenses et le sensationnel, la presse grand public semble échouer à donner à voir la nature du travail de création scientifique. Pour revenir à notre comparaison sportive, l'annonce des prix Nobel dans la presse grand public ne reviendrait qu'à montrer les buts de la finale et la remise de la Coupe ! Comment faire vibrer des peuples entiers avec cela ! Il n'est alors pas surprenant que les relations entre science et grand public restent sur des archétypes, des incompréhensions et des malentendus. Probablement les relations entre science et société commenceront à se normaliser lorsque les scientifiques eux-mêmes parleront dans la presse grand public, ils le font pour partie dans la presse de vulgarisation, de la science en train de se faire comme d'une Coupe du Monde ! Ce constat vaut aussi pour l'école !




2. même dans le sens quantique du terme
3. J. W. Negele, H. Horland Quantum Many-Particle Systems Frontiers in Physics. Addison Welsey (1988)
4. P. Coleman Introduction to Many-Body Physics Cambridge University Press (2015)
5. P. W. Anderson. Plasmons, Gauge Invariance and Mass. Phys. Rev. 130 439, (1963)
6. P. W. Higgs. Broken Symetries and the Masses of Gauge Bosons. Phys. Rev. Lett. 13, 508, (1964)