A la quête aux sardines et aux anchois en Méditerranée

Publié par Marion Guillaumin, le 21 mars 2016   1.9k

Les enjeux économiques sont importants et les scientifiques sont soucieux : en une dizaine d’années la biomasse des sardines et des anchois a été divisée par trois en Méditerranée. Les poissons disparaissent ?

Pour comprendre ce qu’il se passe sous l’eau, des scientifiques et des pêcheurs se sont associés pour établir un protocole rigoureux : le projet EcoPelGal. Ce projet a eu pour objectif d’étudier les fluctuations des stocks de ces petits pélagiques dans le Golfe du Lion durant trois ans. Cela a rassemblé les équipes de l’UMR Marbec (IRD / IFREMER / CNRS / Université de Montpellier) et leurs partenaires l’Université de Gérone et l’Institut Méditerranéen d’Océanologie. Les résultats de cette étude sur trois ans ont été rendus publics la semaine dernière.

Y a encore des poissons dans la mer ?
La biomasse des sardines et des anchois – masse totale des organismes vivants au sein d’un échantillon, d’une aire ou d’une population – a chuté considérablement, de plus de 200 000 à moins de 57 000 tonnes pour les sardines et les proportions s’avèrent similaires pour leurs copains les anchois. Or, le nombre de poissons n’a pas diminué, et a même légèrement augmenté. C’est leur taille qui a été amoindrie, passant de 15 à 11 cm pour les sardines, ainsi que leur accumulation de gras.

A qui la faute ?


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